Pour protester contre l’inefficacité de la Monusco, en République Démocratique du Congo, plus précisément à l’est du pays, la société civile a organisé deux journées de ville morte le 20 et 21 août.
On se pose la question de savoir pourquoi cette force aussi complète n’arrive pas à mettre hors d’état de nuire une rébellion, qui du reste, est condamnée par toute la communauté internationale.Matériels militaires, il y a, hommes de combat qualifiés, il y a, alors pourquoi la Monusco n’arrive pas mettre fin à cette rébellion qui continue à causer des morts au sein de la population congolaise.
Le 28 mars dernier, le Conseil de sécurité a décidé, par sa résolution 2098, de créer une « brigade d’intervention » pour ajouter efficacité dans sa nouvelle mission, trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance pour un total de 19 815 hommes. Sont-ils encore dans la phase administrative alors, occupé à voir ça et là, à revoir les arrangements financiers, les détails qui manqueraient.
Il est dans le devoir du gouvernement congolais de mettre fin à cette mise en scène internationale, d’organiser son armé d’une manière efficace au lieu de compter sur une force autre que la sienne qui a pour seul résultat, un manque d’intérêt immédiat, une lourdeur dans l’exécution de leur mandat.
Espérons qu’avec ces deux journées de ville morte, la Monusco s’attèlera à faire son devoir, à savoir neutraliser les groupes armés et pour objectif de contribuer à réduire la menace que représentent les groupes armés pour l’autorité de l’État et la sécurité des civils dans l’est de la République démocratique du Congo.
E. Vovo
http://echo-de-province.blogspot.com/2013/08/rdc-la-monusco-traine-les-pattes.html
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