Pages

lundi 9 septembre 2013

FLASH: GUILLAUME KAHASHA DE L’ UDEMO ASSASSINE A KINSHASA

Guillaume KAHASHA, Secrétaire Général de l’UDEMO en charge des questions politiques, administratives et juridiques et Porte-parole de ce parti (aile dissidente)
MISE A JOUR A 16H00/
GUILLAUME KAHASHA A ETE ASSASSINE CETTE NUIT A 1 H00 DU MATIN APRES UN FAUX RENDEZ-VOUS LUI DONNE PAR SES ASSASSINS DEVANT  LA MAISON DE SON PERE. GUILLAME KAHASHA A ETE EXECUTE PAR BALLE A  KINSHASA PAR DES HOMMES ARMES NON IDENTIFIES.
LA VIOLENCE POLITIQUE BATTE SON PLEIN A KINSHASA.
QUE SE PASSE-T-IL A L EQUATEUR?
APRES  L ATTAQUE SOUDAIN DU GOUVERNEUR DE L EQUATEUR KOYAGYALO C EST LE TOUR DE KAHASHA.
*****************************************
MISE A JOUR A 16H50:
LE S.G.DE L UDEMO A EU LES DEUX JAMBES FRACTUREES PAR BALLES ET UNE GRAVE HEMORRAGIE A SUIVI CAUSANT SA MORT
A SUIVRE.
****************************************
MISE A JOUR A 17H30
Des bandits armés ont abattu, dimanche 8 septembre, Guillaume Kahasha, avocat au barreau de Kinshasa, devant la résidence de son père, au quartier Camp Munganga, dans la commune de Ngaliema. Selon des témoignages, la victime a succombé d’une balle, en présence de ses deux frères biologiques, Jean et Patrick Kahasha.
Les mêmes sources indiquent que Guillaume Kahasha et ses frères étaient venus s’enquérir de l’état de santé leur père qui était en état d’abandon au retour de l’Afrique du Sud, où il était admis aux soins.
«Nous n’avons pas pu accéder à l’intérieur de la résidence et pendant que nous attendions qu’on nous ouvre les portes, six assaillants sont venus et nous ont exigé de descendre du véhicule. Ils ont ensuite abattu Guillaume», a témoigné Jean Kahasha, un des frères de la victime.
IL A INDIQUE QUE SES ASSAILLANTS LES ONT MIS DANS L'IMPOSSIBILITE D'ACHEMINER GUILLAUME KAHASHA DANS UN CENTRE QUALIFIE LE PLUS PROCHE APRES QU'ILS ONT CONFISQUE LES CLES DE VEHICULE ET LES APPAREILS PORTABLES 
«Guillaume s’est vidé de son sang devant nous et après nous l’avons amené à la morgue de Ngaliema. Les enquêtes sont en cours et nous voudrions que nous connaissions les auteurs cette mort pénible pour la famille», a confié Jean Kahasha à Radio Okapi.
Détenteur d’un diplôme de licence en droit à l’Université de Kinshasa (Unikin), Guillaume Kahasha était avocat au barreau de Kinshasa et président du Conseil d’administration de l’ex-Onatra pour le compte de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo).
radio okapi
********************************************
MISE A JOUR A 18H30

Dénonciation de l’assassinat de Me Guillaume

Kahasha Secrétaire Général  de l’UDEMO

8 septembre 2013, 18:17
Nous venons d’apprendre avec tristesse depuis ce matin du dimanche 08 Septembre 2013 le décès par assassinat du Me Guillaume Kahasha à Kinshasa.

Nous ne saurions jamais nous taire face à cet acte ignoble,abject, rétrograde  et barbares perpétrés pour une unième fois par des hommes en uniforme non autrement identifiés,à l’endroit de celui que nous avons connu, et avec qui nous avons grandi et mené la résistance au sein de la JUDPS à une très forte période de  la dictature sous la deuxième République dans la cellule de l’UDPS à la Lukunga.

L’assassinat de Me Guillaume Kahasha qui s’était montré depuis les années marquées par une très forte dictature préoccupé par l’instauration d’un Etat de droit en RD Congo,notamment  par son engagement au sein de la Jeunesse Estudiantine de l’UDPS à la Lukunga, ne mérite nullement comme d’autres cas similaires antérieurs un silence de mort de notre part.

Me Guillaume Kahasha vient d’être victime d’assassinat en plein exercice de ses fonctions du Secrétaire Général de l’UDEMO,un parti parmi tant d’autres de l’opposition qui s’est opposé à en croire des sources sûres,concordantes et dignes foi, à la participation au forum qualifié des concertations nationales que le duo Kengo-Minaku ont organisé en complicité avec le pouvoir tricheur des élections présidentielles du 28 novembre 2013 en RD Congo en vue de se se refaire un ballon d’oxygène sur l’échiquier politique international.

Nous lançons un appel pathétique aux ONG congolaises de défense des droits de l’homme de se saisir du dossier en vue de le dénoncer à travers le monde, et d’exiger de l’Etat Congolais une enquête minutieuse et rapide susceptible de nous emmener à en connaître les tenant et les aboutissants.
Me Guillaume Kahasha
Me Guillaume Kahasha
signé JACQUES KABAMBA KABUNGI
***************************************************************

Read more at http://congosynthese.com/actu.aspx?Id=1947#d1wAJ96JveoGdJD2.99

mercredi 4 septembre 2013

UN GORILLE CONGOLAIS REFUSE LA NATIONALITE RWANDAISE APRES 11 ANS D'ENLEVEMENT AU PARC VIRUNGA

WEB_287375
Un gorille congolais, volé par des soldats rwandais en 2002, durant la guerre d’agression-invasion est revenu tout seul au parc de Virunga. Cette information m’a été donnée par un internaute qui vit à GOMA. Monsieur Salumu Michel, est fonctionnaire au ministère de l’environnement dans le nord Kivu. Il est au service de la protection d’espèce rare du parc de Virunga. Il connait bien la vie des gorilles qu’il côtoie depuis son âge. En 2002, quand Kagamé et ses troupes ont occupé une partie du Kivu, ils ont profité pour tout emporté au Rwanda. Les militaires rwandais ont amené plus de 20 bébés gorilles et quelques adultes pour renforcer le tourisme dans les montagnes rwandaises. Parmi, les bébés gorilles volés, il y avait « MUPIRA », qui était le plus éveillé. Michel salumu, l’approchait souvent quand il guidait quelques rares touristes qui venaient au parc. Il a finit par le dompter, jusqu’à lui donné le nom de MUPIRA, « football en swahili ». Quand, il a été kidnappé par les rwandais, il n’avait que 2 ans…
 
Avant-hier, le 24 Aout, alors qu’il était avec ses collègues en inspection dans le parc, il sera surpris de voir un gorille qui criait en le voyant. Il s’est vite souvenu de cris de MUPIRA, et ils se sont embrassés comme deux bons amis. En vérifiant sa puce, c’était bien, son ami MUPIRA, porté disparu depuis 2002. C’est étonnant qu’un gorille reconnaisse son ami qu’il a perdu de vue depuis plus de 8 ans. Plus étonnant encore, Mupira est revenu avec son clan, composé de plus de 7 individus. Comme quoi, nous avons encore une fois la preuve que mêmes les animaux congolais aiment leurs pays.
 
Signalons que pour approcher les gorilles dans les montagnes, ca peut vous coûter plus de 200 euros. Bizarre, bizarre ! Même des gorilles congolais ne pensent pas devenir Rwandais.
 
http://echo-de-province.blogspot.com/2013/09/un-gorille-congolais-refuse-la.html

jeudi 22 août 2013

RDC : LE COLONEL BISAMAZA TUE PAR L'ARMEE CONGOLAISE REGULIERE

fardc-1

Huit jours seulement après avoir fait défection des FARDC avec une soixantaine d’hommes, quelques officiers et une cargaison de munitions, cet officier vient d’être tué par les vaillantes forces régulières de la RDC. Un signale fort en direction de la Monusco et qui confirme que si cette mission onusienne n’avait pas fait ralentir les forces régulières, le M23 se conjuguerait aujourd’hui au passé.
La nouvelle n’a pas fini de défrayer la chronique qu’elle se trouve déjà à son épilogue. Il y a seulement huit jours, soit le 12 août dernier, que le Colonel Richard Bisamaza, commandant intérimaire du premier secteur des FARDC à Beni, faisait défection avec une soixante d’éléments ainsi que quelques officiers.
 
Les déserteurs avaient emporté une quantité de munitions estimée importante et comptaient rejoindre le M23 à Rutshuru pour combattre contre les forces régulières.
En s’enfuyant, Bisamaza se savait déjà dans le collimateur des instances disciplinaires et de l’armée et devaient répondre à une convocation de sa hiérarchie à Kinshasa.
 
Il avait plutôt préféré se retirer à Eringeti, village où est le 807e régiment des FARDC, une unité que le fugitif dirigeait avant qu’il n’assure l’intérim du commandant du premier secteur de l’armée congolaise à Beni, deuxième ville plus importante de la province du Nord-Kivu.
 
Mal en a pris à Bisamaza qui n’a pas su évaluer le niveau d’efficacité que les FARDC ont atteint à ce jour. Pas plus tard qu’hier, en effet, le Colonel Bisamaza a péri dans des combats entre les FARDC et sa bande dans le secteur de Bapere au nord-ouest du territoire de Beni. Pour l’heure, le reste de ses hommes font l’objet d’une traque des forces régulières, mais le commandant des opérations dans la région les invite à regagner les rangs de l’armée nationale.
 
La mésaventure que vient de connaître Bisamaza devrait donner l’indication de l’organisation qui s’est installée au sein des FARDC pour lui conférer une efficacité à toute épreuve, et ainsi prévenir tous les traitres quant au sort qui peut être le leur en cas d’aventure. Ce n’est donc pas pour rien que les populations du Nord-Kivu et de l’ensemble du pays jusqu’au sein de la diaspora se sont rangées derrière l’armée nationale de laquelle elles attendent l’anéantissement définitive de l’aventure rwandaise en RDC à travers les FARDC.
 
Tout le mérite revient au Commandant suprême des FARDC, Joseph Kabila Kabange, dont la détermination à préserver l’intégrité territoriale produit aujourd’hui des fruits reconnus par tous et toutes tendances politiques confondues. Pour la première foi, en effet, une unanimité se dégage quant à la reconnaissance de la montée en puissance des FARDC, une montée qui redonne confiance et fonde les nouveaux espoirs des Congolais quant à un avenir paisible pour le développement de leur pays.
 
Cette nouvelle donne devrait interpeller la communauté internationale en général et la Monusco en particulier quant à la nécessité d’éradiquer au plus tôt la menace M23. Tout le monde s’accorde pour dire, en effet, que si la mission onusienne n’avait pas ralenti l’élan des forces régulières, ce mouvement pro-rwandais se conjuguerait aujourd’hui au passé.
Les Congolais sont de plus en plus convaincus qu’en définitive, l’instabilité de la RDC est un fonds de commerce pour certaines puissances qui veulent que la mission onusienne s’éternise en RDC pour en tirer de macabres prébendes sur les cadavres des Congolais.
[Pascal Debré Mpoko]
Source : afrique.kongotimes.info
http://echo-de-province.blogspot.com/2013/08/rdc-le-colonel-bisamaza-tue-par-larmee.html

mercredi 21 août 2013

Pacification de l'est de la RDC : KINSHASA AVANCE, L’ONU TERGIVERSE, KIGALI S’EFFONDRE


La situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo reste encore préoccupante. Sur le terrain, l’armée nationale continue à se battre pour arriver à décaper les derniers verrous des infiltrés rwandais, étiquetés « M23 » (Mouvement du 23 mars). Les questions qui ont tenté d’empoisonner le climat politique au pays sont entrain d’aller vers un dénouement. Ce sont les concertations nationales convoquées par le Chef de l’Etat qui vont les épuiser. La diplomatie, elle, continue son chemin à la  conquête d’alliés à travers le monde. Bref, on est en plein dans la formule fétiche envisagée par Joseph Kabila : « Guerre-Politique-Diplomatie ».
  
Aux dernières nouvelles, la pseudo-rébellion est aux abois. La puissance de feu et les derniers bombardements des Forces armées de la RDC ont fait subir aux hommes de Kagame de lourdes pertes en hommes et en armes. Dénoncé et hué de partout, Kigali ne sait plus ravitailler ses positions établies sur le territoire de Ruchuru (Nord-Kivu). Pour survivre, le M23 se rabat sur la population. Il demande à cette dernière de contribuer, avec des menaces, à sa lutte avec un montant qui varie entre 1 et 10 mille Francs congolais. Chose qui a vraiment du mal à passer dans l’entendement des Congolais.  
Eux qui ont résisté à la force des atrocités des mouvements armés de tout genre, n’ont plus que leurs yeux rivés vers les crépuscules d’où leur viendrait le secours des FARDC. Sous occupation, ces populations ne faiblissent pas leur espoir. Ils ne cessent d’applaudir les victoires engrangées par leur armée sur d’autres champs de bataille, sachant qu’ils sont en route et que l’heure de gloire n’est plus pour longtemps.  
C’est le cas de la reprise du contrôle de Kambau, survenue lundi 29 juillet. Les miliciens Maï-Maï  « Simba » de Paul Sadala, alias Morgan, qui avaient occupé cette localité dans la matinée, ont été délogés avant la fin de la journée. Le porte-parole des FARDC dans la province du Nord-Kivu, le Colonel Olivier Hamuli, a dit à la Voix de l'Amérique (VOA) que les habitants ont pu réintégrer leurs foyers après l'intervention de l'armée. Ils avaient fui leur localité à l'approche de la milice par crainte d’atrocités qui caractérisent ces mouvements dans la région.  
Diplomatie offensiveL’autre front où se bat le peuple Congolais est celui de la diplomatie. A travers son gouvernement, la machine qui a été déroulée à ce sujet a déjà commencé et est entrain de produire des résultats. Aussi bien sur le continent que dans le monde, elle continue son chemin à la  conquête d’alliés. Ce qui a comme conséquence le resserrement de l’étau autour de Paul Kagame. La grande déception de ses parrains de la Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo (CIDC) semble sonner le glas pour l’homme fort de Kigali.  
Ce Hitler de l’Afrique centrale aurait dessus par  ses méthodes. Il lui est reproché le détournement des objectifs. Selon les sources dignes de foi, l’investiture de Paul Kagame, alors général et commandant du FPR (Front patriotique rwandais) avait une seule mission : la mise en œuvre de la trilogie stratégique « Violence-Pouvoir-Prédation » en RDC.  
La démarche consistait à mettre en place un système de violence permanente dans l’est du Congo (Kivu) en vue d’exercer une pression et  garder le contrôle sur le leadership politique tant national que régional. Ce qui permettrait, dans un premier temps, le pillage systématique des ressources naturelles. Et, en fin, le plan de la CIDC aboutirait à la balkanisation pure et simple du Géant au cœur de l’Afrique, en lui amputant toute sa partie est, pour soit l’annexer au Rwanda, soit en faire un empire à part entière.  
Les méthodes employées par le bras armé de la Coalition semblent avoir trahies l’homme. L’habileté nécessaire à l’accomplissement de ce genre de missions aurait cruellement fait défaut à Paul Kagame. Plutôt que de se concentrer sur la mission, il s’est contenté de mener une lutte sans merci contre son propre camp. Au finish, on a eu l’impression que le désire du leadership et de survie personnel de l’homme fort de Kigali  l’emportait sur la mission lui confiée par ses mentors. Ce qui ne l’a pas très bien servi. D’où, « l’après Kagame se dessine déjà », soutient-on dans certains cercles d’avertis.  
La succession d’événements sur la scène internationale est de l’ordre à pouvoir enfoncer le clou. Kigali qui, naguère, se croyait tout permis semble avoir senti venir la déchéance. Depuis un certain temps, les USA, son plus grand parrain, ont décidé de lui tourner le dos. Sur le continent, c’est une volte-face qui a vu les ambitions régionales et continentales du Rwanda s’effondrer tel un château de cartes. Son chef d’Etat-major de l’armée ayant été limogé et ce pays a assisté à un rejet catégorique du Niger de se mettre sous commandement rwandais au sein de la mission onusienne au Mali (Minusma). Ce  sont là autant de signes qui ne trompent pas, selon une certaine presse.  
Ça brule chez le voisinAlors que ça brule chez le voisin-ennemi, on se frotte les mains du coté de Kinshasa. « C’est le fruit d’un déploiement diplomatique, sous l’impulsion du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, que la RDC n’avait jamais connu depuis son existence en tant qu’Etat », a justifié un spécialiste de droit public international au regard de certains revirements observés en faveur de son pays sur la scène politique international.  
« Contrairement au moment où la communauté internationale, par l’entremise des grandes puissances, restait sourde aux cris d’alarme en rapport avec la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, on observe aujourd’hui que, progressivement, les Nations Unies et les États-Unis se montrent  un peut plus attentifs que d’habitude », a-t-il précisé. Tout en reconnaissant les efforts fournis jusque là, il a, par ailleurs, demandé au gouvernement d’accélérer, sans se lasser, dans sa démarche diplomatique pour arriver à créer une dynamique unanime autour des problèmes relatifs à la sécurité dans l’est du pays.  
Ces efforts là continuent à mobiliser la communauté internationale autour de la question de la région des Grands-Lacs et, par conséquent, celle de l’est de la RDC. Après le débat du 25 juillet dernier au Conseil de Sécurité sous la présidence du secrétaire d’Etat américain, John Kerry une réunion ministérielle informelle s’en est suivie le lundi 29 juillet à New York, a indiqué la Voix de l’Amérique. Divers hauts responsables burundais, congolais, rwandais, ougandais et sud-africains ainsi que d’autres personnalités du monde ont passé en revue les récents développements de la situation dans le Kivu et dans la région des Grands Lacs.  
Atermoiements à l’ONU
 
Les participants à cette rencontre ont, dans un communiqué, réitéré leur soutien à l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs. Ils ont donc abondé dans le sens de l’expression faite par le Conseil de sécurité. Mais vu que la violence subsiste dans l’est de la RDC, ils ont reconnu que les objectifs de l’Accord-cadre ne peuvent être atteints. Ils ont donc exprimé leurs préoccupations, en soulignant la nécessité de faire cesser les hostilités.
Mais les Congolais aimeraient comprendre si cette préoccupation relève d’une inquiétude ou d’un aveu d’impuissance. A la diplomatie d’appuyer sur l’accélérateur.
J MUSHI-MPAKU
 

DE REPORTS EN REPORTS, JOSEPH KABILA À LA VEILLE D'UN TOURNANT DÉCISIF

jkk Kiti 1
Imprimer
Serions-nous à la veille d'un grand tournant politique ? Ou,  à tout le moins, d'une initiative majeure signée Raïs ?  Tout le  laisse supposer. Le week-end, ministres et chefs de partis de la Majorité étaient en «stand by». Une double  convocation était en l'air.
  
Maître de son agenda, le chef de l'Etat n'a plus présidé le conseil des ministres extraordinaire le vendredi 2 août.  C'est plutôt un Kabila un tantinet décontracté qui a posé la première pierre du building destiné à abriter les cabinets ministériels et autres services centraux du Gouvernement.   
Un peu plus tôt, les ministres ont appris le report du conseil qualifié par certains de " couperet ". " La presse en a tellement parlé que le Chef a jugé bon de repousser cette réunion ", confie une source proche du Palais de la Nation. " Cette fois-ci, les membres du Gouvernement seront conviés à ce conseil extraordinaire par une voie beaucoup plus discrète ", indique la même source.  
De fait, la discrétion quasi religieuse du Raïs était difficilement soluble dans la  publicité  " inattendue "  autour de la convocation de ce conseil.  Les initiés au mode opératoire du Président ne voyaient plus ce dernier tenir une réunion d’un si haute importance après des tonnes de spéculations faites autour et déversées dans l’opinion. Il n'y a pas  que les ministres qui  attendent fiévreusement le fameux coup de fil, des chefs de partis de la  Majorité sont aussi en alerte.   
Des sources croisées faisaient état, tout le week-end d'une rencontre avec l'Autorité morale ce lundi 5 août. Hier dimanche, bis répétait,  la réunion est reportée.  Plus de doute. Le Raïs a un message à faire passer.  Lequel ?  Là est toute l'énigme. Plus qu'un message, il pourrait même s'agir d'une initiative majeure.  
Ainsi, le pays serait à la veille d'un tournant. Car, a priori et même logiquement, on ne saurait prendre séparément les deux convocations ajournées,   à savoir  le Conseil des ministres extraordinaire et la réunion des majors de la Majorité. Ces chefs de partis, qui sont incontournables dans l'hypothèse d'un remaniement ou d'un recadrage de l'action gouvernementale. Ces mêmes poids lourds de la coalition sont déterminants dans la gestion d'une éventuelle réorientation des Concertations nationales  ou d'une initiative en rapport avec Kampala.  
Reste qu'à la faveur des commentaires consécutifs à l'annonce du Conseil des ministres extraordinaire, le pouvoir rd congolais - dans tous ses compartiments- a su palper les tendances au sein de l'opinion. Comme quoi, on ne perd pas sur toute la ligne.
Propos recueillis
JLMUSHIMPAKU

FAUSSE ALERTE SUR LE DRAPEAU RWANDAIS EN TERRITOIRE CONGOLAIS : LA BANDE A NGBANDA REVIENT AVEC L'INTOX SANS REALISME NI EFFICACITE


Imprimer
On ne le dira jamais assez. Les ennemis de la République Démocratique du Congo continuent leurs actions de sape. Objectif : démobiliser les Congolais plus que jamais debout pour la défense de leur patrie. Eux qui ont échoué plus d’une fois dans leurs tentatives de renverser le pouvoir de Kinshasa par plusieurs stratagèmes, dont la pression médiatique au moyen de l’intoxication, ne désarment pas. Roger Bongos, Rolain Mena, Freddy Mulongo, Cheik Fita, etc. avec, en tête de leur bande le Terminator Wa Mvuene alias Honoré Ngbanda Nzangbo, viennent une fois de plus de s’illustrer dans leur stratégie de l’intox sans réalisme ni efficacité.
  
En effet, dans un semblant d’article sans aucune assise factuelle et posté sur son site Internet tout en étant tourné dans des forums de débat, Roger Bongos fait état de drapeaux rwandais qui flotteraient déjà sur le territoire congolais, particulièrement à Butembo et ses environs. De cette infamie, il conclue que les prédictions de l’opposition, selon lesquelles le Président de la République aurait vendu le pays se confirment. Vérification faite, aucun drapeau rwandais ne flotte nulle part sur le sol congolais.  
Bongos, qui est passé spécialiste dans le mensonge, a, d’ailleurs, très mal monté son historiette, preuve manifeste de sa méconnaissance du pays. Bongos est, en effet, complètement coupé des réalités de son pays après un bref séjour à l’occasion duquel il a eu à prester brièvement au bureau d’études de l’Hôtel de ville de Kinshasa.  
Ceux qui l’ont connu gardent de lui le souvenir d’un assoiffé d’argent qui montait tout le temps de faux états de besoin pour des travaux imaginaires, rien que dans le souci de renflouer ses poches. Lui qui passait pour un proche de Joseph Kabila s’est aujourd’hui retourné pour faire croire aux naïfs de la diaspora congolaise qu’il serait un opposant.  
Pour revenir à son intox, Roger Bongos ignore manifestement la géographie de son pays et de la région des Grands Lacs. Même si le Rwanda est parmi les agresseurs de la RDC, il est impossible que son influence s’étende jusqu’aux frontières du côté de Kasindi qui n’est pas loin de Butembo et Beni. Cette partie du pays partage plutôt la frontière avec l’Ouganda.  
Mais dans son intox, Roger Bongos a quand même soutenu que Beni et Butembo ont été investis par les forces rwandaises qui y ont donc planté le drapeau du Rwanda et dans plus de 100 villages de la contrée.  
Et pour accréditer leurs inepties, ces incongrus ont cité l’association socioculturelle « Kyahanda Yira », comme source. Selon eux, celle-ci aurait lancé l’alarme au cours de sa 6ème conférence qui se serait tenue en cité de Kyondo, à une trentaine de km de la ville de Butembo en territoire de Beni du 05 au 11 août 2013.  
L’opinion doit retenir que le drapeau rwandais ne flotte pas sur le sol de Butembo ni, moins encore, dans ses environs. On pouvait bien s’en douter mais aucune rationalité à part celle nourrie par Bongos, Mena, Mulongo, Fita bref, la bande au Terminator bobutien, pouvait en dire le contraire.  
Au regard de toutes ces contradictions, l'opposition s'est montrée incapable de procéder avec la vérité dans son combat. Un combat qu’il a engagé contre le pouvoir dont la noblesse et la droiture se confortent davantage.
Par jlmushimpaku  

DEBORDEMENT DE LA GUERRE DU M23:Le président tanzanien Jakaya Kikwete expulse 6.000 illégaux rwandais

Frappé dans le vif, Kagame rumine sa revanche.Le Président tanzanien Jakaya Kikwete a ordonné l’expulsion de 6.000 sujets rwandais vivant illégalement sur son territoire, sans aucun document. Ce sont donc des immigrés illégaux, dont la plupart sont là depuis des années qui ne se préoccupent pas de régulariser leur situation auprès des autorités du pays.

Jakaya a frappé le Rwanda même si son Gouvernement s’explique en se refusant de dire que la mesure ne vise que les ressortissants rwandais. Alors qu’en réalité, elle concerne tous les expatriés vivant en Tanzanie sans document légal, donc en situation irrégulière. Le nombre de Rwandais dans cette situation serait même plus élevé que les 6.000 expulsés, car ils ont commencé leur mouvement de migration depuis 1959.
    
A Kigali, on accuse la Tanzanie d’avoir expulsé même des Rwandais légalement installés au pays. Mais, le Rwanda soutient qu’il ne va pas répliquer en renvoyant les Tanzaniens qui vivent aussi illégalement sur son territoire et qui sont tout aussi nombreux et qu’il se réverse le droit de saisir la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est à laquelle les deux pays font partie et qui impose une procédure pour de cas des expulsions massives. Kigali estime que Dar-es Salam l’a violée.
    
Mais, la Tanzanie persiste et signe qu’elle s’est strictement conformée à toutes les réglementations internationales en la matière avant d’en arriver aux expulsions des illégaux comme le prévoient les mêmes textes. Frappé dans le vif, Kagame rumine sa vengeance. Il attend le moment propice pour agir. Comme il l’avait fait en Rdc en 1996, avec la fausse révolte des tutsis Banyamulenge qui lui avait permis de massacrer de dizaines de milliers de réfugiés hutus de l’Est de la Rdc parmi lesquels les vieillards, les enfants et les invalides, mais jamais les génocidaires, objet de son invasion.
    
Ce qui est vrai, c’est que cette affaire des expulsions des sujets rwandais est le prolongement de la guerre du M23 à l’Est de la Rdc déstabilisée par le Rwanda. Depuis quelque trois mois, un froid glacial caractérise les relations entre Paul Kgame, le président rwandais, et Jakaya Kikwete, le Président démocratiquement élu de la Tanzanie. Celui-ci avait dit, en son temps à haute et intelligible voix, ce que d’aucuns disent bas. C’était lors d’un sommet de l’UA à Addis-Abeba en marge duquel, comme d’habitude, la crise en Rdc.
    
Kikwete estime tout simplement que de la même manière que l’on demande à Joseph Kabila de négocier avec ses ennemis du M23, on devrait le faire pour le Rwanda avec ses ennemis des FDLR, l’Ouganda avec des ADF/NALU et de la LRA. Proposition mal perçue surtout à Kigali où il avait provoqué une levée de boucliers.
    
Mais, la goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est quand le Rwanda lui demande officiellement de présenter des excuses à Paul Kagame à cause de ses « hérésies ». C’est là où, à Dar-es Salam, on décide d’attaquer. D’abord, rejet avec virulence de la demande de présentation des excuses. Ensuite, la Tanzanie  avait opéré un mouvement de troupes à la frontière commune avec le Rwanda pour prévenir un coup fourré de Paul Kagame.
    
Autre point de discorde qui a fait couler encre et salive, c’est la création de la Brigade d’intervention de la Monusco chargée de traquer les forces négatives y compris le M23 conformément à la Résolution 2098. Or, le Rwanda qui arme le M23 n’en veut pas du tout. Il fait tout pour l’étouffer dans l’œuf.
    
Or la Tanzanie y a fortement contribué avec 1000 hommes et le commandant de la Brigade. Même des lettres de menaces adressées par le M23 sous la dictée du Rwanda au Parlement tanzanien afin d’empêcher le déploiement  de leur contingent  à l’Est de la Rdc où ils connaitront hécatombe n’y a rien fait. Un défi pour Kigali.
    
S’en est alors suivie une guerre des tranchées à laquelle la Tanzanie semble s’être bien préparée. En fin de compte, c’est le Rwanda qui est pris au dépourvu. Il n’a pas vu venir le coup. Chapeau bas à Jakaya Kikwete.      
Kandolo M.
http://echo-de-province.blogspot.com/2013/08/debordement-de-la-guerre-du-m23le.html